Allons enfant du potagéééééé-éééeuuuu
Le jour de gloire eeeeeeest arrivééééééé
Contre nous des ronces et des Ortiiii_euu
Pelleversoir terreux est levéééé-éééé (bis)
Etc, etc...
Vous excuserez par avance cet article fort succinct, peu détaillé et une fois de plus exempt de photos, mais l'épuisement est tel que le simple fait de taper au clavier relève d'un exploit au côté duquel l'escalade de l'Everest une main attachée dans le dos ferait office de simple promenade.
Afin de préserver l'anonymat des recrues ayant participé à cette dernière phase de l'opération "fuck the bad grass", leur prénom sera dorénavant remplacé dans le texte par un nom de cocktail choisi (plus ou moins) au hasard.
Hors donc, bien que la victoire nous soit désormais acquise, les efforts consentis furent proches de l'intolérable. Un après midi froid et grisonnant, parfois pluvieux, n'encourageait guère l'entrain au travail, tandis que Vodkatini, jusqu'alors fidèle et brave lieutenant, ne daigna pas se manifester en ce jour funeste, sous un prétexte que je tairai ici tant son incongruité heurterait les sensibilités les plus fragiles (J'en connais une qui va devoir s'expliquer ;) ).
Fort heureusement, ma fidèle White Lady, accompagnée de son amie Bloody Mary, redoublèrent d'effort, et leur ardeur fut aussi communicative qu'efficace, si bien qu'à l'issue de cette première demi-journée, la totalité de la surface restant à travailler fut "pelleversée" (c'est-à-dire retournée sur une vingtaine de centimètre de profondeur à l'aide d'une bêche. Ça en fait des cloques...).
Une surface dont j'ai par ailleurs pris les mesures exactes : 18 mètres par 14,20 soit une superficie totale de 255,6m2. J'en ferai prochainement un dessin, afin de visualiser ce qu'on y plantera.
A priori, ça donnera grosso modo une vingtaines de rang de 11m chacun, plus quelques coins pour faire des massifs ou de la culture de plantes vivaces.
Le lendemain fut beaucoup plus agréable, une météo clémente accompagnant l'arrivée salvatrice de Russe Blanc et Marguarita, apportant avec eux une cargaison entière de matériel (et non des moindres : les outils de feu mon grand père, huilés, graissés, affutés ... et possédant une âme).
Ainsi équipés, nous avons biné, griffé puis ratissé un premier rang (11m * 60cm) afin d'obtenir une terre fine et totalement exempte de mauvaise herbe. Puis, à l'aide d'un cordeau acheté la veille et d'un plantoir emprunté à un voisin, nous avons planté un rang de fèves (également fournies par un voisin). Que d'émotions...
On a également multiplié et planté de la ciboule dans le futur coin "aromatique", ciboule une fois encore gracieusement donnée par un autre voisin. Décidément, ce concept de jardin associatif n'est pas pour me déplaire.
La suite au prochain épisode... (et avec des photos, promis)