lundi 28 juin 2010

Mildiou attack

De vilaines taches brunes sont apparues sur nos tomates, haricots, patates... apparemment il s'agirait du mildiou.
Deux solutions s'offrent à nous : 
1) enlever les feuilles abîmées pour protéger les plants
2) si les pieds sont trop atteints, traiter à la bouillie bordelaise...

Cette dernière solution ne nous plaît guère. Après tout, même si la bouillie bordelaise est autorisée en agriculture bio, elle est composé de chaux et de sulfate de cuivre, toxique pour les poissons qui plus est.
Nous avons demandé conseil au grand chef des jardins, qui nous a dit de traiter à la bouillie et nous a gratifiés en prime de l'apologie du Traitement Préventif...

Nous allons donc tenter dès ce soir de nous occuper de tout ça, en privilégiant la coupe des feuilles malades plutôt que le traitement à la bouillie mais pour certaines plantes comme les tomates cerises dont les feuilles sont très nombreuses et minuscules nous n'aurons guère le choix.

dimanche 27 juin 2010

La paille, c'est bon...

... n'en mangez pas! On s'en sert pour pailler nos légumes!

Car oui, la paille, c'est un miracle : ça étouffe les mauvaises herbes qui sont bien visibles lorsqu'elles poussent, ça garde l'humidité, et en plus quand ça se décompose, ça nourrit la terre. Que demander de plus?
Notre lopin se retrouve donc quasi paillé de partout, comme vous le verrez sur les photos qui suivent.

En ce moment trois tâches nous préoccupent : planter les derniers trucs à planter pour lesquels on est déjà en retard, arroser, enlever les mauvaises herbes, encore et toujours.
Nous avons aussi commencé à récolter : quelques haricots et patates nouvelles que nous n'avons pas trouvé meilleures que les patates normales, juste plus petites ^^
Les prochaines récoltes ne devraient plus tarder, notamment parce que nous manquons de place pour le reste des plants.

Un petit tour de notre domaine : 
Des tomates sont apparues, les pieds ont du mal à grandir pour la plupart, mais il semblerait que ce soit notre lot pour toute cette année.

Les haricots donnent assez peu, on se demande si c'est à cause du début de saison, du fait qu'ils sont nains ou de la terre qui est mauvaise. Pour le moment, pas de conserves en vue...

Nous avons découvert de petits fraisiers, à côté des framboisiers. Ils ont poussé tout seuls, comme ça. On ne va pas leur en vouloir hein :)

Les framboisiers, qui se sentaient mal, vont mieux après avoir été paillés, et taillés (hé oui, c'était le moment mais ça les a sûrement sauvés) ils ont cessé de s'étendre mais au moins ils font des fruits qui ne tombent pas avant d'être mûrs et qui sont même plutôt bons.

Les fraisiers que nous avons plantés poussent beaucoup, ils font notamment de nombreux stôlons que nous coupons peut leur permettre de consacrer leurs forces à s'étoffer. 

Les poivrons grandissent doucement, ils devraient bientôt nous gratifier de quelques fruits :

Voici la rangée de patates précoces que nous voulons récolter au plus tard cette semaine pour faire de la place : 

Nous avons un peu abandonné la chasse aux doryphores, la fin de la saison n'étant pas loin. En plus, certains de nos voisins laissent les feuilles se faire littéralement dévorer par les doryphores et ils récoltent quand même des patates. 
Nous avons plus ou moins renoncé à mettre de la Datura pour tuer les doryphores du fait de son prix et de sa toxicité pour les animaux domestiques : un mignon matou se ballade fréquemment entre les jardins, et je m'en voudrais s'il lui arrivait malheur à cause de notre datura.

Je laisse à Flo le soin de vous parler de la Grande Roquette...

Quelques bébés courgettes pointent le bout de leur fleur, et jusqu'à présent ce sont les plants de courgette qui poussent le plus vite et le mieux : 

Voici un futur cornichon/concombre
 Bon, je sais, on dirait pas pour le moment...

Voici un potiron, c'est notre plus beau. Vous avez même droit en prime à mon ombre :) Chouette non?
 Nous avons essayé d'intercaler potirons et melons, mais un seul melon a survécu et il ne grandit pas vraiment bien. Des news du dernier des melons bientôt!

Quelques oignons seront bientôt prêts à être ramassés :

Nous n'aurons pas d'aubergines cette années : les conditions nécessaires pour les faire germer sont trop compliquées pour qu'on fasse des semis. Comme nous avons tenté d'en mettre en pleine terre avant de nous renseigner, elles n'ont pas poussé et le temps de nous rendre compte du pourquoi la fin de la saison est arrivée et les magasins ne vendent plus de pieds...
Tant pis pour nos ratatouilles.

Et voilà pour les nouvelles du jour. Très bientôt je compte faire un plan vu de haut de notre jardin, indiquant où et ce que nous avons planté afin de faciliter la rotation des cultures pour la suite.

mardi 22 juin 2010

L'agriculture peut-elle éviter de réduire la biodiversité ?

Une émission très intéressante diffusée sur France Culture en mai dernier et dont je recommande vivement l'écoute.

Pour écouter, c'est ICI

Description : 
Science Publique : L'agriculture peut-elle éviter de réduire la biodiversité ?
21.05.2010 - 14:00
En juillet 2008, l’expertise scientifique collective intitulée « Agriculture et biodiversité. Valoriser les synergies » et menée par l’Institut national de la recherche agronomique, l’INRA, analysait les effets de l’agriculture sur la biodiversité. Elle faisait suite à l’engagement international de 2002 et visant à « ralentir d’ici 2010 la perte de biodiversité ». Le 10 mai 2010, l’ONU a publié un bilan de cette action internationale. Verdict : échec de la réduction significative des taux de perte de la biodiversité. Selon ce rapport, « des points de basculement sont près d’être franchis, conduisant les écosystèmes vers des états moins productifs desquels il pourrait être difficile de revenir ». Dix des quinze indicateurs principaux développés par la Convention sur la diversité biologique montre des tendances défavorables pour la biodiversité, note également le rapport. L’ONU souligne cinq causes majeures : le changement de l’habitat, la surexploitation des ressources, la pollution, les espèces toxiques envahissantes et les changement climatiques ».

Dans une interview au journal La Croix, Gilles Bœuf, le président du Museum national d’histoire naturelle que vous avez pu entendre lundi sur France Culture dans l’émission Continent Science de Stéphane Deligeorges, note qu’une espèce sur 1000 disparaissait tous les 1000 ans au cours des dernières 65 millions d’années. Aujourd’hui, ce taux est multiplié par 1000 puisqu’une espèce sur 1000 disparaît tous les ans. Outre les conséquences biologiques, cette situation peut affecter directement les économies. L’exemple le plus flagrant est celui des abeilles, fortement menacées. La valeur de la pollinisation qu’elles réalisent gratuitement est estimée à 250 milliards d’euros pas an.
Cela nous amène naturellement au sujet du Club de Science Publique de ce mois de mai : Quel rôle joue l’agriculture dans la réduction de la biodiversité ? Les pratiques de monoculture ou de culture intensive contribuent-elles à diminuer le nombre d’espèces végétales et animales ? Quelles nouvelles pratiques agricoles pourraient rétablir un meilleur équilibre entre les contraintes de production de nourriture pour l’homme et la préservation des écosystèmes ? A l’inverse, la croissance de la population mondiale ne condamne-t-elle pas d’avance toutes les tentatives de maintien de la biodiversité naturelle ?

Invités :
Jean-Claude Ameisen, médecin et chercheur, professeur d’immunologie à l’université Paris VII, Président du comité d'éthique de l'Inserm
Benoit Biteau, agriculteur biologique, membre de la FNAB
Marion Guillou, pDG de l'INRA
Etienne Klein, physicien au CEA, professeur à l'Ecole centrale à Paris

La boucle est bouclée



Ami(e)s du scoring, une grande nouvelle en ce jour glorieux : le blog a atteint récemment les ... 42 "visiteurs uniques absolus", ce qui constitue sans conteste un Haut Fait particulièrement recherché par tout blogueur respectable, puisque donnant lieu à moultes Special Events du fait des qualités intrinsèquement cosmiques de ce nombre. (Si vous considérez que cette phrase ne veut rien dire, pas d'inquiétude, il vous manque simplement certaines références pseudo-culturelles peu avouables).
On peut dire que la boucle est bouclée en quelque sorte... Une occasion comme une autre pour dresser un premier bilan succinct de ces 6 premiers mois de jardinage :

- investissement en temps : 
La surface travaillée (pour rappel, 250m2) nécessite une somme de travail non négligeable. Environ 10 heures par semaine (en moyenne) en étant présent si possible au minimum tous les 2 jours, ceci sans compter les coups de bourre.

- investissement en argent :
L'outillage s'avère indispensable. Toute dépense repoussée entraine systématiquement un surcoût en temps et en pénibilité. J'ai renoncé à tout comptabiliser en détail même s'il s'agissait d'un des objectifs initial du blog. Je peux néanmoins estimer la dépense totale consentie à environ 700 euros et des brouettes, pour le moment.

Ceci est toutefois à relativiser dans la mesure où mes ami(e)s et moi-même sommes à la base partis à l'aventure équipés de nos sous-vêtements respectifs et d'un canif rouillé... On a du tout acheter ou presque. J'en profite pour remercier chaleureusement tous nos contributeurs, quelque soit la forme des dîtes contributions. Ils se reconnaitront sans nul doute sans que j'ai besoin de les nommer ici.

- rendement :
Là encore, l'ambition initiale de détailler et peser exhaustivement la récolte est quelque peu passé à la trappe. On se contentera donc de quelque chose de qualitatif : des fêves, quelques pommes de terre nouvelles, des radis, de la salade, des oignons, quelques fraises et framboises.

Le tout pour l'équivalent d'à peu près 8 repas plus ou moins complets, ce qui peut sembler dérisoire vu les efforts déployés, mais qui est une fois de plus à relativiser fortement étant données notre inexpérience, et la situation initiale : un terrain vague rempli de hautes herbes, en plein hiver, et une terre assez pauvre car non amendée l'année précédente. 
De plus, l'été commence à peine. La récolte ne fait que commencer. 

Bref, au delà de toute autre considération, je n'aurais qu'une seule chose à rajouter : le jardinage, c'est trop génial ^^.
Et pour citer un personnage fictif que j'admire beaucoup : "c'est tout ce que j'ai à dire sur le sujet".

lundi 31 mai 2010

Un frigidère, une armoire à cuillère, un évier en fer...

Attention les amis, ça va envoyer du bois ! (On vous aura prévenu)
et Un !... et Deux !... Et Un !... Deux ! Trois ! Quatre !

*mélodie "La complainte du Progrès" de Boris Vian*
- j'ai poney le dimanche.
- ma religion me l'interdit.
- c'est la fête des mères.
- je me suis cassé la jambe au ski.
- mon gps est cassé, je connais pas la route.
- je  suis passé sous un tunnel tout le weekend.
...
Toute ressemblance avec une excuse minable existante ou ayant existé serait purement non-fortuite. Rappelons par ailleurs, pour couper court à tout commentaire dénigrant la pertinence ou la véracité du présent article, que © 2010 Noob de jardin&Co se réserve le droit de conspuer l'attitude lâche et veule de tout co-jardinier ne satisfaisant pas aux normes de qualité POIRO9001 alinéa 512-4, paragraphe 3, à propos des engagements de disponibilité, de fiabilité et d'entraide. 


Les circonstances, bien que fâcheuses dans la mesure où White Lady et moi-même avons une fois de plus effectué seuls les tâches les plus pénibles, présentent tout de même l'avantage indéniable de me donner l'opportunité de citer les paroles d'un personnage de Star Wars dans un blog consacré au jardinage, ce qui, somme toute, vaut son pesant de Wookie.
Aussi ajouterai-je malgré tout "qu'un petit peu d'aide vaut mieux que pas d'aide du tout".
Allez, j'offre une gousse de fèves au premier ou à la première qui trouve l'auteur de ces quelques paroles de bon sens, et me décrit dans quel contexte elles ont été dites.

Bref, je laisse le soin à White Lady de relater plus sérieusement le détail des travaux effectués. Pour ma part, je suis bon qu'à dire des conneries après une journée pareille.


A la revoyure les amateurs de salade du jardin.

dimanche 30 mai 2010

Troufions, à vos armes!

Avis à tous!
Bien que n'ayant pas de clairon, je sonne le rappel des troupes!
L'heure a sonné de se regrouper, d'établir une stratégie, et de partir à l'assaut de ces terres presque conquises que sont notre jardin, la terrasse et l'abri qui vont avec!
En effet, des informations de sources sûres nous sont parvenues :  nous sommes envahis! Les viles limaces ont refait leur apparition du fait du temps humide, et pire encore, les doryphores que nous croyions avoir exterminés sont en pleine recrudescence!
Nous réclamons donc toute l'aide possible de nos alliés et avons d'ores et déjà envoyé des messagers (des mails hein, faut être moderne ^^) dans chaque contrée concernée!

Voici notre plan de bataille selon le Soldat-stratège Flo : 

- installer une bordure pour empêcher les topinambours d'envahir la totalité du jardin.
- installer 1 rouleau de canisses sur la pergola.
- finir de pailler les tomates, creuser des sillons circulaires autours des courgettes, pailler également
- enlever les mauvaises herbes, encore et toujours...
- préparer la portion de terre laissée jusqu'alors non travaillée (6*6m)
- semer (choux rave, menthe, courgettes rondes, concombres, courges, salades, poireaux, épinards)
- arroser / biner
- répandre le purin d'orties enfin prêt (2 mois qu'on en parle, il était temps) sur les fèves et les haricots, eux aussi attaqués par les pucerons
-  éclater ces ********** de doryphores de ***********
- s'effondrer puis mourir d'épuisement (optionnel)
 
Soldats, à vos armes!

Signé : le Sergent-Instructeur

lundi 24 mai 2010

Pour que dame nature nous dise merci

Pour nos futurs semis, nous avons décidé de nous fournir d'une manière un peu particulière mais qui répond tout à fait à ce que nous voulions faire de ce jardin : nous allons commander nos graines ici.
Il s'agit d'un groupement de grainetiers qui produisent bio, selon les méthodes de l'agrobiologie, en essayant de protéger les espèces anciennes non hybridées et donc de préserver une certaine biodiversité.
Voilà, on est conquis, d'autant que ces produits de qualité ne sont pas plus chers que des graines classiques et non bio... Alors on fait de la pub!

Un aperçu de la page d'accueil du site :

"Présentation et objectifs du BIAU GERME

Nous consacrons environ 10 hectares à la production grainière, répartis sur plusieurs propriétés en raison des hybridations, dans des terres argilo-calcaires des coteaux de l’Agenais et des alluvions de la vallée du Lot.

Avec notre production de graines en biologie et biodynamie, nous poursuivons deux objectifs, dans la mesure de nos modestes possibilités.

  1. D’abord, vous offrir des semences bio dont le potentiel génétique n’a pas été altéré par des traitements chimiques, et qui pourront ainsi continuer la lignée de nos plantes cultivées, autrefois si vigoureuses.
  2. Ensuite, nous espérons contribuer au sauvetage des variétés anciennes, que l’on fait de plus en plus disparaître du commerce au profit des hybrides."
Premier test prévu pour l'achat des semences d'automne et d'hiver, on postera bien sûr des commentaires!

Et sinon, avant ça, j'ai découvert récemment le chou rave, sorte de mélange entre le navet et la pomme, super bon et surtout, ancien, rustique, pas très répandu, bref, bon pour la biodiversité. Un petit aperçu du bébé :
Ca a l'air gros mais en fait ça se récolte quand ça fait 5 à 8cm de diamètre, pas plus, sinon ça devient filandreux, et il existe des variétés rouges et blanches. J'ai voulu tester les blancs, on verra plus tard pour les autres.

Vous l'aurez compris, j'ai donc décidé de faire concurrence à Flo et à sa roquette, et de recouvrir la terre de chou rave, parce que c'est bon. Mais malheureusement on manque de place dans le jardin, alors je les colle sur les bordure, mes choux raves... Mais ce n'est qu'un début! Et il ne faut pas désespérer...!

Côté fleurs

Bien qu'ils aient été plantés avant que nous arrivions, c'est toujours agréable d'avoir de beaux rosiers dans son jardin :

Le coin barbecue, rudimentaire mais fonctionnel :

V'là le printemps

Bien le bonjour!
Des nouvelles de notre cher jardin, qui a bien verdi en quelques semaines : la photo 1 a été prise en avril, la photo 2 hier...
Et puis avec le soleil, y'a pas à dire, ça a tout de même une meilleure tête tout ça...

Bon, petit passage en revue de nos efforts :

Les fèves
Elles sont toujours infestées de pucerons, puisque nous n'avons pas eu le temps de faire du purin d'ortie. Mai est en effet un mois très actif en terme de plantation/semis, binage, arrachage de mauvaises herbes-qui-poussent-plus-vite-que-ce-qu'on-plante etc... Cela dit, ça n'empêche pas les fèves de grandir bien comme il faut.
Nous devrions pouvoir les récolter d'ici 2 mois environ.

Melons et potimarrons
Semés par Vodkatini sur son balcon, plantés par elle aussi.



Pois
Les premiers ne sont presque pas sortis (une dizaine seulement) et de manière inégale, nous en avons donc replantés sur la même ligne; les seconds poussent bien mieux. Voici un des plus beaux :




Patates
La lutte contre les doryphores bat toujours son plein, mais nous sommes aujourd'hui en capacité de pronostiquer une victoire ferme et définitive de notre armée sur l'envahisseur (en plus, on a même pas eu besoin d'appeler Ender! On est trop forts! :p).
Flo a buté les patates, car pour une raison encore inconnue de ma petite personne, il faut les buter (à savoir faire un monticule autour du plant afin d'enterrer des parties déjà sorties de terre), paraît-il que ça pousse mieux.
Pour le moment, pas de fleurs sur les plants mais ça ne devrait plus trop tarder.


Salades
Ce n'est pas forcément très flagrant sur la photo, mais quelques salades ont été sacrifiées à nos repas, et le résultat n'est pas mal du tout. Par contre, c'est fou la quantité à manger qu'il y a sur une seule salade, à chaque fois c'est au moins 1h de lavage/essorage/mise en tupperwares!
Nous avons commencé à manger les premières salades que nous avions plantées, certaines avaient commencé à monter.
Mention spéciale pour la roquette, qui mérite à elle seule un paragraphe dans cet article : en effet, la roquette est l'objectif n°1 de Flo dans le jardin (il projette d'ailleurs de recouvrir le monde de roquette, de buissons géants de roquette qui se découperait, se laverait et s'assaisonnerait toute seule pour atterrir dans son assiette...). Les premiers pieds que nous avions plantés sont montés en graines, il n'y avait presque rien dessus,  nous les avons arrachés et avons décidé d'en semer puisque, soit-disant "on plante et ça pousse" dixit les voisins. Au bout de 8jours, pas trace de la moindre pousse de roquette, alors c'est à voir...


Radis
Nous avons récolté quelques radis, semés à l'arrache et trop près les uns des autres. Ils sont bons, mais ultra piquants (ils ont manqué d'eau, donc) et tout petits. D'autres ont été semés, on attend qu'ils grandissent.



Les courgettes et les aubergines
Pour le moment, seules les courgettes sont sorties, mais elles sont costaudes! La première a carrément soulevé une petite plaque de terre à "bout de feuilles" en continuant à pousser.
Les aubergines ne montrent pas le bout de leur nez pour le moment.


Haricots

Comme les premiers haricots semés ont pris le froid, on nous a dit qu'ils donneraient peu. Nous en avons replanté à côté des courgettes et aubergines, mais au bout de 8j ils ne pointent pas le bout de leur nez, on commence à se demander s'ils vont pousser. D'autant que c'est la parcelle qui avait reçu les carottes qui n'avaient pas poussé... A voir!
La première "fournée" de haricots se développe plutôt bien, ils sont presque tous sortis. Par contre, eux aussi sont attaqués par les pucerons, ça va se finir en génocide par purin d'ortie tout ça...






Fraises
Le fait d'enlever les fleurs des fraisiers pendant quelques semaines leur ont permis de bien s'étoffer, et d'être en meilleure forme :
Certains commencent même à envoyer des stolons!




Tomates
Plantées récemment, elles grandissaient auparavant sur le balcon de Vodkatini, du coup elles souffrent d'avoir été plantées et nous craignons quelques pertes... 4 variétés : tomates ananas, noires, jaunes et coeur de boeuf, ainsi que des tomates cerises.

Certaines sont plus grandes, elles font une vingtaine de centimètres, mais d'autres sont très petites, à peine sorties de terre. J'ai l'impression que ces dernières résistent mieux à la plantation.


Poivrons
Nous avons aussi planté 3 pieds de poivrons, un seul se porte bien, espérons que les autres se remettent vite :


Framboises
Une "barrière" a été installée (ingénieusement!) par Flo et Vodkatini pour permettre aux framboisiers de monter comme il faut et de bien s'étoffer pour faire pleeeeein de bonnes framboises :
D'ailleurs, les grimpants portent plein de fleurs qui ne vont pas tarder à mûrir :
On pourra peut-être même faire de la confiture :)


Oignons, ail, échalotte
Ca suit son court, gentiment.


Idem pour le carré aromatique, excepté un pied de persil qui sèche

Le pêcher
Il fait des fruits, on espère pouvoir déguster quelques pêches cet été.

dimanche 9 mai 2010

Retour vers les cultures...!

Bienvenue dans le petit saut temporel que je m'apprête à faire à l'instant!
En effet, le temps (pourri, pourri, pourri!) de ces derniers jours ne nous a pas vraiment permis d'aller prendre soin de notre lopin de terre adoré. Comme il n'a rien été posté ici en avril, j'en profite donc pour rattraper ça.

Alors, commençons par les salades : comme les premières (plantées trop tôt sûrement) ne poussaient pas, nous en avons planté d'autres, en carré et non en ligne cette fois, pour qu'elles soient plus faciles à protéger contre les limaces. Les planches blanches posées autour du carré sont aussi une barrière de protection supplémentaire pour les limaces, qui préfèreront se mettre dessous, dans l'humidité, que de les traverser pour aller manger nos salades.


 Globalement, nous sommes assez déçus des salades en plants que l'on achète déjà tout poussés; il semblerait que ça pousse très bien en pleine terre ou en semis "maisons", alors que nos plants sont fragiles, poussent mal et meurent régulièrement.

A propos des limaces, le marc de café reste l'option la plus efficace pour nous, qui buvons pas mal de café, mais il faut penser à en remettre au moins une fois par semaine.

A propos des semis, merci à Vodkatini de les faire pousser dans sa serre, nous envisageons d'en acheter une nous aussi pour cet hiver, et de l'installer sur notre balcon si la place est suffisante.

Le carré aromatique maintenant, sans lequel nous avons planté encore des oignons, du persil plat et frisé, et encore de la menthe (il en faut beaucoup pour faire pleeeein de mojitos!); ça pousse plutôt bien mais là encore nous préfèrerions faire pousser tout ça nous-mêmes.


Les fèves ont bien grandi, mais nous avons eu la désagréable surprise de les voir peu à peu envahies de pucerons noirs. Nous avons donc essayé l'huile d'olive pulvérisé, ça n'a pas marché, idem pour le savon de Marseille dilué dans de l'eau et pulvérisé, et enfin comme nous avons trouvé des orties dans le fond du jardin, j'envisage de faire du purin d'orties.
Notons que nos voisins qui, eux, ont planté leurs fèves en octobre-novembre n'ont pas de soucis avec les pucerons puisque leurs fèves n'ont plus de jeunes pousses tendres et alléchantes... C'est noté pour cette année, d'autant que nous allons probablement récolter les nôtres à l'époque où il faudra en replanter.

Ail, oignon, échalotes ont été plantés sur deux lignes, là où les étiquettes jaunes les signalisent. 


Nous en avions aussi pris en plants, mais ça pousse mieux, plus vite et c'est beaucoup moins cher de les acheter à planter, nous ferons sans doute comme ça désormais.

Les carottes que nous avons plantées n'ont pas poussé, pour deux raisons : c'est "difficile à faire pousser" selon nos voisins, unanimes, qui pour certains n'essayent même plus d'en faire, c'est dire! et nous les avons plantées trop tôt.
Nous allons retenter une dernière fois, en replantant des radis.
En effet, carottes et radis se plaisent bien ensemble; nos premiers radis n'ont presque pas poussés, sans doute parce qu'on les a plantés trop tôt aussi. Les radis sont censés être plantés tous les 15 jours pour en avoir en permanence, et fait amusant : s'ils manquent d'eau ils se mettent à piquer, sinon ils seront très doux. Pour le moment les 2-3 que nous avons ramassés arrachent comme s'ils étaient en piment ^^'

Les fraisiers, qui ont assez mal résisté puisque 4 d'entre eux sont morts et un ou deux sont moribonds. Il faut dire que l'arrosage automatique de la voisine éclabousse nos fraisiers sur les feuilles, alors qu'ils détestent ça. Peut-être est-ce là la raison de leur faible durée de vie... 


Il n'empêche qu'ils produisent et que nous coupons les fleurs lorsqu'elles apparaissent afin qu'elles ne se transforment pas en fraises. Et oui, si on veut des fraises cet été, quand elles seront pleines de soleil et bien sucrées, il faut économiser les forces de la plante et l'inciter à s'étoffer. Nous envisageons de racheter des fraisiers encore, et d'en faire des semis l'année prochaine.

Les framboisiers, plantés par Bloody Mary (merci! merci! merci!!! :) ) sont au nombre de 6, je ne sais pas s'ils vont produire cette année, mais ils poussent vite et dans tous les sens. Nous allons devoir bientôt mettre des tuteurs supplémentaires pour ceux dont les branches s'en vont taquiner le jardin du voisin.



Les patates ont été plantées par Flo et Vodkatini, mais surtout Flo, qui m'a dit, je cite, que "l'expression 'cul terreux' prend du sens" quand on plante les patates; en effet, creuser des saignées de 10-15cm de profondeur après avoir travaillé la terre comme il faut puis planter une à une les patates germées, c'est fatigant et surtout très salissant... 


Notons que nous allons en avoir, des patates, vraiment beaucoup beaucoup beaucoup, puisqu'ils ont acheté ("à moitié prix!") 400 patates à planter (de 4 variétés différentes) sans se renseigner avant sur le fait que chaque patate plantée donne environ 5kg de patate... Heureusement nous n'en avons planté "que" 200 et avons donné le reste. 
Qui c'est qui veut des patates? 1 belle tonne de patates?

Encore faut-il sauver notre récolte de l'invasion de doryphores, sympathiques bébêtes qu'il nous faut décimer pour la survie de nos plants. La procédure est la suivante : tout d'abord, tuer chaque adulte que l'on trouve dans le jardin, et inspecter fréquemment chaque feuille de chaque plante de patate afin d'y dénicher les oeufs oranges des doryphores et de les éclater. Ragoûtant, non...?


Plus récemment nous avons planté des haricots, et commencé à construire une terrasse et un barbecue, des photos dès que le temps sera un peu plus clément. 
Nous avons aussi décidé de modifier la disposition de nos plantations pour l'année prochaine : des lignes de 6m et non de 12m, séparées par une allée qui traverse le jardin pour faciliter l'arrosage, parce que là vraiment c'est galère.

Et merci à la famille pour la pergola et les meubles qui arrivent bientôt!